
Benoît Séverac
Jeudi 16 novembre à 19h30. Entrée libre.
Rencontre avec un écrivain
lecture d’extraits du livre Les sœurs Lakotas et entretien avec l’auteur. Avec un groupe de jeunes lecteurs et « intervieweurs » du lycée de Montciel.
Trois filles dans une vieille Dodge en route pour la Californie. Véritable road story amérindien. Elles sont en cavale. Elles sont sœurs, elles ont quitté la réserve de Pine Ridge, dans le Dakota du sud, à la tombée du soir, fuyant les services sociaux qui s’apprêtaient à les séparer.
La découverte et l’exploration du livre sera multiple : lecture par des jeunes étudiants en train d’apprendre le français et de plonger dans la littérature française, exploration des différents propos du roman : dé- couverte du peuple des Lakotas qui malgré des affirmations généra- listes ne sont pas des Sioux, situations diverses des Native American, géographie physique des états du centre des States, etc. Et puis, il y a la fiction : la cavale des trois sœurs, leur fuite, leurs rencontres, leurs préjugés et leurs apprentissages.
Benoit Séverac a grandi au pied des Pyrénées. Il a été guitariste-chan- teur, comédien, ouvrier saisonnier agricole, gardien de brebis sur le Larzac, restaurateur de monuments funéraires, vendeur de produits régionaux de luxe, professeur de judo, photographe dans l’armée de l’air, serveur en Angleterre, clarinettiste dans un big-bang de jazz puis cofondateurs d’une fanfare rock-latino-jazz, diplômé du Wine and Spirit Education Trust de Londres, il a enseigné l’anglais à l’école vétérinaire de Toulouse, ainsi qu’aux étudiants du Diplôme national d’œnologie de Toulouse. Et maintenant… il publie des romans noirs et policiers pour les adultes ainsi que pour les adolescents. Certains ont été traduits aux États-Unis ou adaptés au théâtre. Tous ont été primés.
Dans le cadre des Petites Fugues, festival littéraire organisé par l’Agence Livre & Lecture Bourgogne-Franche-Comté..
Didier Da Silva
Jeudi 16 novembre à 19h30. Entrée libre.
Rencontre avec un écrivain
lecture musicale d’extraits du livre Le Dormeur (Éditions Marest), et entretien avec l’auteur.
– Où étiez-vous pendant l’été 74 ? demande l’auteur. Lui-même avait un an. Mais l’important se passe sur le « plateau de Bouzèdes, entre le Gard et la Lozère, où un cinéaste de trente-et-un ans nommé Pascal Aubier s’apprête à mettre en boîte un film de huit minutes et demie en une seule prise acrobatique ».
Un jour, Didier Da Silva a découvert ce court métrage de Pascal Aubier intitulé Le Dormeur et adapté de Rimbaud. Subjugué par la beauté du film, Da Silva décide d’enquêter et part à la rencontre du réalisateur. Cinéaste quelque peu oublié, Aubier a été assistant de Godard, auteur de trois longs métrages et d’une quarantaine de courts métrages, no- tamment ce Dormeur. Ce film est le premier à donner un emploi ar- tistique à la Louma, un dispositif de caméra spectaculaire qui permet de longs plans-séquences. Son usage impressionnera tellement que Steven Spielberg, notamment, s’en servira à son tour.
L’auteur tombe amoureux de ce film, et, dans une écriture passion- née, plonge dans une exploration du personnage de Pascal Aubier, dans l’époque. Différents événements contemporains sont mis en perspective. Biographie, investigation, mise en abîme et en espace, également une invitation aux lecteurs à s’interroger sur ce qu’ils fai- saient tous, ce fameux été 1974. « Le temps se condense, parfois, se distille de rester enfermé dans des fûts de mémoire, avant d’être récolté dans ce petit livre ».
Dans le cadre des Petites Fugues, festival littéraire organisé par l’Agence Livre & Lecture Bourgogne-Franche-Comté.
Jean-Luc Bouvret
Jeudi 16 mars à 19h30. Entrée libre.
Rencontre avec le cinéaste Jean-Luc Bouvret.
Projection de deux films EHNI et FOREURS DE MÉMOIRES.
En hommage à deux personnages hors du commun.
René-Nicolas Ehni, écrivain français exilé en Grèce.
Peter Bindon, anthropologue.
Jean-Luc Bouvret est auteur-réalisateur. Il a écrit et réalisé, dans le Jura et dans le monde entier, plus d’une cinquantaine de documentaires dans des domaines aussi divers que l’art, l’ethnologie, la littérature, l’archéologie, la bioéthique, la théologie ou la musique …Des films courts, des long-métrages, à petit ou à gros budget, pour des chaines de télévision ou des institutions culturelles, des unitaires ou des séries, tournés ici ou à l’autre bout du monde…
« Depuis près de quarante ans, je fais des films. Au printemps dernier, deux amis qui se trouvaient être les personnages centraux de deux de mes films sont morts, presqu’en même temps. L’un, René-Nicolas Ehni, était un écrivain français exilé en Grèce ; l’autre, Peter Bindon était un anthropologue avec qui j’avais tourné dans le désert australien.Pour moi, il s’agissait de deux personnages hors du commun, qui avaient mené l’un et l’autre des vies totalement investies, accompli pleinement des destins riches et singuliers. Ils m’ont ouvert des portes et montré l’exemple.J’ai eu envie de leur rendre hommage en projetant dans la même soirée les deux films dont ils sont les personnages centraux. »
Arno Bertina
Jeudi 17 novembre à 19h30. Entrée libre.
Lecture musicale et rencontre avec l’auteur autour de ses derniers écrits : L’Âge de la première passe ; Des lions comme des danseuses ; Ceux qui trop supportent.
Dans le cadre des Petites Fugues festival littéraire itinérant.
Avec l’Agence Livre & Lecture Bougogne-Franche-Comté.
Auteur de fictions, d’essais, de récits documentaires.
Collaborateur de diverses revues de création ou de critique, il a écrit de courtes études sur Nicolas Bouvier, Jim Harrison, François Bon,…
Arno Bertina a été pensionnaire de la Villa Médicis à Rome.
Il fait lui-même des photos, et écrit à partir de photographies d’autres.
Il écrit des fictions et des adaptations radiophoniques qui ont été diffusées par France Culture.
Membre fondateur d’Inculte, il a participé à des ouvrages collectifs tels que Une année en France et Boulevard de Yougoslavie.
Il s’exprime fréquemment en faveur de l’accueil des réfugiés d’Afrique ou du Moyen-Orient, et participe activement à la vie de quelques associations, dont L’Atelier Zinzolin (Malakoff) et A.S.I. (Congo-Brazzaville).
Gilles Lambert
Jeudi 27 avril à 19h30. Entrée libre.
Exposition : Une vision contemporaine de la scénographie.
Rencontre et conversation autour du livre
Le marcheur sur la lune, éd. Métis Presses
avec le scénographe Gilles Lambert.
Séances scolaires sur demande, dans la journée.
Depuis l’École Supérieure d’Art Dramatique de Strasbourg où il a étudié la scénographie, Gilles Lambert a traversé cinquante années de pratiques scéniques aussi diverses qu’originales tant au théâtre que dans la danse contemporaine.
Scénographe permanent du TPR, il a conçu des dispositifs particulièrement adaptés aux conditions des tournées, tout en privilégiant les relations spécifiques entre acteurs et spectateurs. En 1983, il représente la Suisse à la Ve Quadriennale Mondiale de Scénographie à Prague. Actuellement, il met en scène une trilogie anthologique au théâtre Galpon à Genève.
Pour l’Atelier de l’Exil, il a conçu les scénographies et costumes de Dérives, Moby-Dick Opéra Baleine, Songes Océaniques, Chat Perché Perdu, La Guerre des Gosses, La Reine des Neiges, Le voyage de Nils, Pinocchio et quelques autres.