Aux origines de l’art

Jeudi 20 juin à 19h30. 
Rencontre avec le cinéaste Jean-Luc Bouvret.
Projection de 2 films documentaires

« Mémoire de pierre » 

« Moments d’origine »

Jean-Luc Bouvret est auteur-réalisateur. Il a écrit et réalisé, dans le Jura et dans le monde entier, plus d’une cinquantaine de documentaires dans des domaines aussi divers que l’art, l’ethnologie, la littérature, l’archéologie, la bioéthique, la théologie ou la musique …Des films courts, des long-métrages, à petit ou à gros budget, pour des chaines de télévision ou des institutions culturelles, des unitaires ou des séries, tournés ici ou à l’autre bout du monde…

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Sport, moi jamais.

Lecture spectacle. Samedi 23 mars à 19h30, salle de l’Atelier de l’Exil.
Tarifs : 6€ , 15€ pour les 3 soirs
Semaine de la francophonie et de la langue française 2024.
Lecture, théâtre, combats, chansons, musique et apéro.
Françoise Bénéjam, Mattéo Duluc, Théodora Stasinopoulou, Michel Beuret.

Mise en espace d’extraits de pièces de Elodie Menant, Joël Jouanneau, Vincent Farasse.

L’intimité de quelques grands champions, Usain Bolt, Rafael Nadal ou Laure Manaudou, mais aussi celle de leur entourage, famille, pour découvrir ce qui les motive et leur permet de « voler ».

Egalement la vie d’une athlète plus anonyme – et fictive, Julie Linard – mais qui est également une championne, même si elle est moins médiatique et ne remporte pas de titres ; le sport ouvrier, etc…

Quel est notre rapport au sport ? En confrontant notre propre perception avec celle de ces athlètes hors normes, nous mesurons ce qui fait leur force : un mental extraordinaire au service d’une volonté de fer qui leur fait supporter un entraînement inhumain, avec une obsession : gagner !

En garde !

Soirée lecture et escrime. Vendredi 22 mars à 19h30, salle de l’Atelier de l’Exil.
Tarifs : 6€ , 15€ pour les 3 soirs
Semaine de la francophonie et de la langue française 2024.
Lecture, théâtre, combats, chansons, musique et apéro.
Françoise Bénéjam, Matéo Duluc, Théodora Stasinopoulou, Michel Beuret.

Textes : Alexandre Dumas, Maupassant, Arturo Pérez-Reverte, Michel Zévaco.

Le sexisme : « Elles se mirent en garde au milieu d’une rumeur galante et de plaisanteries chuchotées. Un aimable sourire s’était fixé sur les lèvres de juges qui approuvaient les coups par un petit bravo ».

L’art : « Notre art tombe en désuétude, madame. Les combats à l’arme blanche se font rares, et puis le pistolet est d’un maniement plus facile et il n’exige pas une discipline aussi rigoureuse. L’escrime est devenu un passe-temps frivole. Maintenant on l’appelle sport ! Comme s’il s’agissait de faire de la gymnastique en maillot ! ».

L’épopée : « Au même instant son épée brilla à sa main, et il fondit sur son adversaire. Aussi les deux fers se trouvèrent-ils engagés jusqu’à la garde; ce fut son adversaire qui fit un pas de retraite ».

A bicycletteueu…

Soirée lecture et vélo. Jeudi 21 mars à 19h30, salle de l’Atelier de l’Exil.
Tarifs : 6€ , 15€ pour les 3 soirs
Semaine de la francophonie et de la langue française 2024.
Lecture, théâtre, combats, chansons, musique et apéro.
Françoise Bénéjam, Matéo Duluc, Théodora Stasinopoulou, Michel Beuret.

Textes : Antoine Blondin, Tristan Garcia, Emmanuel Ruben, Eric Fottorino.

Le tour de France : « Le final fut extravagant de beauté dans un décor digne du fameux Enfer du Nord qu’on évoque si souvent : pavés au sol, fumées au ciel, sinueux comme une tranchée. »

Le dopage : « Ernesto était capable de changer intégralement le sang de quelqu’un en moins de vingt quatre heures ; Victoria avait loué un garage isolé en banlieue et César, comateux, laissa son manager effectuer la transfusion ».

L’orgueil masculin : « En point de mire, un fada torse nu se déhanche sur sa bécane, c’est notre premier camarade cycliste, nous le prenons en chasse ; vexé d’être dépassé dans une pente par deux forcenés trimballant leur barda tels des bagnards, il remet un coup de collier, ne veut pas s’avouer vaincu et nous dépose en haut de la bosse. ».

C’est assez bien d’être fou

Projection du film d’Antoine Page, salle de l’Atelier de l’Exil
version longue 5€ : Jeudi 2 novembre à 19h30 suivie d’une rencontre et d’un échange avec le réalisateur
version courte 3€ : vendredi 3 novembre à 15h ; samedi 4 novembre à 15h et 17h30 ; dimanche 5 novembre à 11h et 17h

Dans la cadre du festival « Viens voir #3 » .

Le film C’est assez bien d’être fou est l’histoire d’un voyage à travers la Russie en passant par le Kazakhstan pour arriver jusqu’aux confins de la Sibérie. Mêlant dessins et vidéos, Antoine Page et le graffeur Zoo Project, Bilal Bereni, racontent leur périple à deux voix, entre road-movie et conte documentaire.

« J’ai rencontré Bilal quand il avait 18 ans. À l’époque il peignait dans le quartier de Belleville des fresques gigantesques… Puis il a entendu parler du Printemps arabe aux infos, ça l’a intéressé, il a eu envie de se confronter au réel. Sans avoir de projet au départ, il s’est rendu en Tunisie et a expérimenté plusieurs choses dont deux installations au camp de Choucha. Travailler avec Bilal était génial, c’était concret, enthousiasmant, il n’y avait pas de limites aux idées. Ça a été quatre ans de collaboration en continu ».

Le street artiste et regretté Zoo Project, Bilal Berreni de son vrai nom, a trouvé la mort dans des conditions dramatiques très peu de temps après le tournage de ce film, assassiné à Détroit aux Etats-Unis à l’âge de 23 ans.

Antoine Page est réalisateur. Son projet de maison de production/association La maison du directeur voit le jour en 2011, ses maîtres mots sont liberté et indépendance : « L’indépendance est avant tout une exigence morale autant qu’une nécessité créatrice ».

Antoine Page a d’abord étudié l’histoire de l’Art avant de s’engager dans des études cinématographiques à la Sorbonne. Un de ses premiers projets voit le jour aux côtés du Cirque Plume, une compagnie qu’il retrouvera plus tard pour tourner cette fois un long documentaire.

Film imaginé à quatre mains et deux cerveaux par Antoine Page et son ami Bilal Berreni, C’est assez bien d’être fou est le tout premier projet initié par La maison du directeur. Comme le dit Antoine Page, c’est un film qui met en avant le « caractère vital des choses inutiles » et les projets censément les plus fous s’avèrent bien souvent être les plus marquants.

Benoît Séverac

Jeudi 23 novembre à 19h30. Entrée libre.
Rencontre avec un écrivain

lecture d’extraits du livre Les sœurs Lakotas et entretien avec l’auteur. Avec un groupe de jeunes lecteurs et « intervieweurs » du lycée de Montciel.

Trois filles dans une vieille Dodge en route pour la Californie. Véritable road story amérindien. Elles sont en cavale. Elles sont sœurs, elles ont quitté la réserve de Pine Ridge, dans le Dakota du sud, à la tombée du soir, fuyant les services sociaux qui s’apprêtaient à les séparer.

La découverte et l’exploration du livre sera multiple : lecture par des jeunes étudiants en train d’apprendre le français et de plonger dans la littérature française, exploration des différents propos du roman : dé- couverte du peuple des Lakotas qui malgré des affirmations généra- listes ne sont pas des Sioux, situations diverses des Native American, géographie physique des états du centre des States, etc. Et puis, il y a la fiction : la cavale des trois sœurs, leur fuite, leurs rencontres, leurs préjugés et leurs apprentissages.

Benoit Séverac a grandi au pied des Pyrénées. Il a été guitariste-chan- teur, comédien, ouvrier saisonnier agricole, gardien de brebis sur le Larzac, restaurateur de monuments funéraires, vendeur de produits régionaux de luxe, professeur de judo, photographe dans l’armée de l’air, serveur en Angleterre, clarinettiste dans un big-bang de jazz puis cofondateurs d’une fanfare rock-latino-jazz, diplômé du Wine and Spirit Education Trust de Londres, il a enseigné l’anglais à l’école vétérinaire de Toulouse, ainsi qu’aux étudiants du Diplôme national d’œnologie de Toulouse. Et maintenant… il publie des romans noirs et policiers pour les adultes ainsi que pour les adolescents. Certains ont été traduits aux États-Unis ou adaptés au théâtre. Tous ont été primés.

Dans le cadre des Petites Fugues, festival littéraire organisé par l’Agence Livre & Lecture Bourgogne-Franche-Comté..

Didier Da Silva

Jeudi 16 novembre à 19h30. Entrée libre.
Rencontre avec un écrivain
lecture musicale d’extraits du livre Le Dormeur (Éditions Marest), et entretien avec l’auteur.

– Où étiez-vous pendant l’été 74 ? demande l’auteur. Lui-même avait un an. Mais l’important se passe sur le « plateau de Bouzèdes, entre le Gard et la Lozère, où un cinéaste de trente-et-un ans nommé Pascal Aubier s’apprête à mettre en boîte un film de huit minutes et demie en une seule prise acrobatique ».

Un jour, Didier Da Silva a découvert ce court métrage de Pascal Aubier intitulé Le Dormeur et adapté de Rimbaud. Subjugué par la beauté du film, Da Silva décide d’enquêter et part à la rencontre du réalisateur. Cinéaste quelque peu oublié, Aubier a été assistant de Godard, auteur de trois longs métrages et d’une quarantaine de courts métrages, no- tamment ce Dormeur. Ce film est le premier à donner un emploi ar- tistique à la Louma, un dispositif de caméra spectaculaire qui permet de longs plans-séquences. Son usage impressionnera tellement que Steven Spielberg, notamment, s’en servira à son tour.

L’auteur tombe amoureux de ce film, et, dans une écriture passion- née, plonge dans une exploration du personnage de Pascal Aubier, dans l’époque. Différents événements contemporains sont mis en perspective. Biographie, investigation, mise en abîme et en espace, également une invitation aux lecteurs à s’interroger sur ce qu’ils fai- saient tous, ce fameux été 1974. « Le temps se condense, parfois, se distille de rester enfermé dans des fûts de mémoire, avant d’être récolté dans ce petit livre ».

Dans le cadre des Petites Fugues, festival littéraire organisé par l’Agence Livre & Lecture Bourgogne-Franche-Comté.

Jean-Luc Bouvret

Jeudi 16 mars à 19h30. Entrée libre.
Rencontre avec le cinéaste Jean-Luc Bouvret.
Projection de deux films EHNI et FOREURS DE MÉMOIRES.
En hommage à deux personnages hors du commun.
René-Nicolas Ehni, écrivain français exilé en Grèce.
Peter Bindon, anthropologue.

Jean-Luc Bouvret est auteur-réalisateur. Il a écrit et réalisé, dans le Jura et dans le monde entier, plus d’une cinquantaine de documentaires dans des domaines aussi divers que l’art, l’ethnologie, la littérature, l’archéologie, la bioéthique, la théologie ou la musique …Des films courts, des long-métrages, à petit ou à gros budget, pour des chaines de télévision ou des institutions culturelles, des unitaires ou des séries, tournés ici ou à l’autre bout du monde…

« Depuis près de quarante ans, je fais des films. Au printemps dernier, deux amis qui se trouvaient être les personnages centraux de deux de mes films sont morts, presqu’en même temps. L’un, René-Nicolas Ehni, était un écrivain français exilé en Grèce ; l’autre, Peter Bindon était un anthropologue avec qui j’avais tourné dans le désert australien.Pour moi, il s’agissait de deux personnages hors du commun, qui avaient mené l’un et l’autre des vies totalement investies, accompli pleinement des destins riches et singuliers. Ils m’ont ouvert des portes et montré l’exemple.J’ai eu envie de leur rendre hommage en projetant dans la même soirée les deux films dont ils sont les personnages centraux. »

Arno Bertina

Jeudi 17 novembre à 19h30. Entrée libre.
Lecture musicale et rencontre avec l’auteur autour de ses derniers écrits : L’Âge de la première passe ; Des lions comme des danseuses ; Ceux qui trop supportent.
Dans le cadre des Petites Fugues festival littéraire itinérant.
Avec l’Agence Livre & Lecture Bougogne-Franche-Comté.

 

Auteur de fictions, d’essais, de récits documentaires.
Collaborateur de diverses revues de création ou de critique, il a écrit de courtes études sur Nicolas Bouvier, Jim Harrison, François Bon,…
Arno Bertina a été pensionnaire de la Villa Médicis à Rome.
Il fait lui-même des photos, et écrit à partir de photographies d’autres.
Il écrit des fictions et des adaptations radiophoniques qui ont été diffusées par France Culture.
Membre fondateur d’Inculte, il a participé à des ouvrages collectifs tels que Une année en France et Boulevard de Yougoslavie.
Il s’exprime fréquemment en faveur de l’accueil des réfugiés d’Afrique ou du Moyen-Orient, et participe activement à la vie de quelques associations, dont L’Atelier Zinzolin (Malakoff) et A.S.I. (Congo-Brazzaville).

Gilles Lambert

Jeudi 27 avril à 19h30. Entrée libre.
Exposition : Une vision contemporaine de la scénographie.
Rencontre et conversation autour du livre
Le marcheur sur la lune, éd. Métis Presses
avec le scénographe Gilles Lambert.
Séances scolaires sur demande, dans la journée.

Depuis l’École Supérieure d’Art Dramatique de Strasbourg où il a étudié la scénographie, Gilles Lambert a traversé cinquante années de pratiques scéniques aussi diverses qu’originales tant au théâtre que dans la danse contemporaine.

Scénographe permanent du TPR, il a conçu des dispositifs particulièrement adaptés aux conditions des tournées, tout en privilégiant les relations spécifiques entre acteurs et spectateurs. En 1983, il représente la Suisse à la Ve Quadriennale Mondiale de Scénographie à Prague. Actuellement, il met en scène une trilogie anthologique au théâtre Galpon à Genève.

Pour l’Atelier de l’Exil, il a conçu les scénographies et costumes de Dérives, Moby-Dick Opéra Baleine, Songes Océaniques, Chat Perché Perdu, La Guerre des Gosses, La Reine des Neiges, Le voyage de Nils, Pinocchio et quelques autres.