
J’entends le loup, le renard et le corbeau
Lundi 17 et mercredi 19 mars à 19h30.
Grande salle du Bœuf sur le toit. Entrées : 4 et 7€
Récital poético-théâtralo-musical et insolent d’après Jean de La Fontaine et quelques autres : Raymond Queneau, Françoise Sagan, Pierre Perret, Jacques Roubaud, Jean Tardieu, Ann Honim, …
Musique : Michel Beuret
Mise en place : Françoise Bénéjam
Chorégraphie : Elodie Guichard
Lumières : Tristan Vuillermoz
Son : Victor Beuret.
Jeu : 45 enfants des écoles Jacques Prévert et Jean-Jacques Rousseau.
De grenouille en corbeau, de rat en chat, de loup en corbeau, d’agneau en flageolets, de ru en ruisseau, en rivière, en torrent, le flot des fables caracole. Moralité ? Il n’y a pas de moralité, ni de maure alité. Essayons de conter la fable avec succès.
Lorsque tu vois un chat, de sa patte légère.
Laver son nez, lisser son poil si fin,
Bien fraternellement embrasse ce félin.
Moralité : S’il se nettoie, c’est donc ton frère.
Meurtre de la bûche glacée.
Vendredi 20 décembre à 19h30, samedi 21 et dimanche 22 à 17h.
Crimes de Noël saison 14. Entrée : 10 et 12 €. Réservation obligatoire.
Tea-time, friandises et frissons assurés. Création de l’Atelier de l’Exil.
Une fois encore, en guise de cadeaux, le père Noël, cruel et cynique, déverse sa hotte de forfaits et de crimes.. Une fois encore, un cadavre dort son dernier sommeil sous le sapin, une fois encore le traditionnel pudding a des relents d’arsenic.
Comédie policière, suspense ou meurtres en chambres closes, tel est le menu de ce Tea Time de Noël. Muffins et douceurs sont assorties aux drames contés.
« Un silence mortel sembla tomber sur le château. Personne ne riait. Personne ne plaisantait. Aucun chien n’aboyait. Nul oiseau ne chantait. Deux jours avant Noël, le gel saisit le pays dans un étau de fer. Les champs durcirent, le ciel devint d’un gris plombé ; et, sous les nuages d’un jaune verdâtre, les collines parurent noires.
La veille de Noël arriva ».
« Devant elle, au milieu de l’entrée de la maison, gisait à plat ventre le corps du Père Noël. Complètement immobile. Il ne respirait même pas.
Elle venait de tuer le Père Noël ».
Boule de gomme et Père Noël
Samedi 7 décembre à 14h30. Entrée : 6 et 4,50€.
Du 5 au 13 décembre, séances scolaires à la demande. 4,50€ par élèves, gratuit pour les accompagnants.
Théâtre jeune public. Création de l’Atelier de l’Exil.
Le père Noël est quand même un drôle de farceur. Il est tellement étourdi et fantasque que rien ne se passe comme il veut cette nuit du 24 décembre. Depuis le début, tout dérape : il oublie de déposer un cadeau resté au fond de son sac, il met le pied dans un piège à loup, il perd son téléphone… Décidément, cette nuit de Noël n’est pas de tout repos. Ce désordre l’inquiète et le fatigue. Il songe même à démissionner et prendre sa retraite. Pendant ce temps, d’autres passent une soirée et une nuit plus calmes : les vaches de la ferme des Pâquerettes par exemple, ou le chat Perlimpinpin-sur-son-coussin.
Le spectacle comporte deux versions, il est donc adaptable aux petits, aux moyens et aux grands !
Spectacle musical pour enfants de 3-10 ans avec théâtre, puppets et images animées.
Durée : 40 ou 50mn.
Tout peut arriver
Jeudi 7 novembre à 19h30.
Projection du film Tout peut arriver. Hommage à Gilbert Garcin.
Rencontre avec le réalisateur Ralf Kämpfe.
Partenariat avec Viens voir#4. Entrée : 5 €
Tout commence l’été 1995, lorsque Gilbert Garcin, alors jeune retraité qui a tout bonnement envie d’une seconde vie, se décide à se lancer dans la photographie et participe pour ce faire à des stages aux Rencontres d’Arles. Il y pratique le photomontage, qui sera sa source d’inspiration première. Depuis lors, il a imaginé à partir de sa propre silhouette un personnage universel dont il emprunte au départ la défroque à Tati. La figure de Gilbert Garcin se bâtit comme une incarnation ambiguë de lui-même à travers laquelle il interprète en acteur des situations mises en scène, faussement burlesques, qu’il qualifie de « petites philosophies » à la manière du grand Hitchcock.
Le charme opère car l’artiste nous parle d’évidences qui nous concernent tous : celle de la vie qui s’écoule, du temps qui fuit, de la ténacité qu’il faut pour continuer… Ainsi, Gilbert Garcin rappelle en images et à l’aide de titres évocateurs qu’il est préférable de « faire de son mieux » et de « connaître ses limites » car au fond on ne fait que « rejouer de vieux airs connus », ceux de « Sisyphe » ou d’« Atlas ». Christine Ollier
Ralf Kämpfe : Etudes à l’Université Paris VIII Saint Denis. Réalisateur/ concepteur pour CANAL + et ARTE.
Viens voir #4, événement porté par l’association le Ô des mots, donne à découvrir des artistes : auteurs, graphistes, poètes, plasticiens, musiciens, éditeurs et micro-éditeurs pour qui les images, les mots et la poésie sont intimement mêlés.
NANA, la mouche d’or
Jeudi 17 octobre à 19h30.
Seul en scène librement adapté de l’œuvre d’Émile Zola.
Conception, mise en scène et interprétation de Carole Guittat.
Compagnie de théâtre nivernaise Place 84
Nana est la fille de Gervaise et de Coupeau, la célèbre famille des Rougon-Macquart. Descendante de la lignée fatale, elle est une « lorette », une paysanne qui gagne les hautes sphères de la société par son magnétisme incontrôlable. Les hommes s’y perdent, les femmes la jalousent.
« Une mouche couleur de soleil, envolée de l’ordure, qui, bourdonnante, dansante, jetant un éclat de pierreries, empoisonnait les hommes rien qu’à se poser sur eux, dans les palais où elle entrait par les fenêtres. »
Plongez dans ce roman emblématique et venez le (re)découvrir dans une version contemporaine.
Entrée : 10 et 12€
BLAU
Jeudi 26 septembre à 19h30 par la Cie Ralba.
Mise en scène/chorégraphie/jeu Aurore Jeantet – Madeleine Ré – Theodora Stasinopoulou. Texte écrit d’après La condition ouvrière de Simone Weil, en étroite collaboration avec toute l’équipe
Inspirées par les gestuelles et mélodies des milieux ouvriers du début du XXe siècle, BLAU est un spectacle qui ausculte le quotidien, les paysages, le rythme de vie des travailleuses ouvrières de cette époque. Notre spectacle est une écriture de plateau, d’après le texte La condition ouvrière de Simone Weil ainsi qu’à partir de témoignages d’archives, de récits de lutte ouvrière et de chants occitans. De témoignage en témoignage, nous découvrons le quotidien de ces femmes, leur rapport au travail, au mouvement et à la musique.
Nous sommes allées à la découverte du milieu ouvrier Cévènole contemporain de la première révolution industrielle qui se constituait essentiellement de soieries pour qui le chant était une nécessité quotidienne face à un rythme de travail pénible et incessant. Cette création explore donc cette dualité entre la pénibilité, l’enfermement des gestes du quotidien et l’élan de liberté porté inlassablement par la voix.
Au plateau, un looper, trois tabourets, du fil font apparaître, au moyen de chants polyphoniques à trois voix et de boucles chorégraphiques qui se superposent, un décor d’usine d’une époque suspendue. Trois figures se dessinent, dansent, et donnent voix à ces femmes qui vivent puis luttent pour un quotidien meilleur.
Entrée : 10 et 12€
Mousquetaires & Cuisinières
Les 3 mousquetaires et 4 cuisinières
Les 25 et 26 juillet à 19h, grande salle du Bœuf sur le toit.
Entrée : 4€ et 8€
Les trois mousquetaires, d’après Alexandre Dumas.
Les cuisinières, d’après Carlo Goldoni.
Trois mousquetaires qui étaient quatre : Athos, Porthos, Aramis et d’Artagnan. Les voilà encore une fois représentés au théâtre, ils courent, ils bataillent, ferraillent, galopent et sauvent la réputation de la Reine.
Quant’aux cuisinières, elles arrivent de Venise où le dernier jour du Carnaval un mitron siffleur, deux vieux coquins, une femme jalouse, un mari coureur de jupons et Quatre cuisinières fort-en-gueule se croisent en un ballet facétieux.
Des enfants et des ados incarnent les personnages, avec ingénuité et fantaisie. On se bat, on s’embrasse, on rit, on danse et on chante. « Tous pour un et un pour tous », voilà la loi, sur le plateau comme dans la vie ! »
Adaptation et mise en scène : Françoise Bénéjam
Musique : Michel Beuret
Chorégraphie : Elodie Guichard
Lumières et technique : Tristan Vuillermoz
Avec tous les participants du stage de réalisation de Juillet.
Rendez-vous au jardin
Rendez-vous aux jardins
À Vaux sous Bornay
dimanche 2 juin à 16h30
Bicyclette et mélancolie de la salade
lecture musicale et chantée
avec Françoise Bénéjam et Michel Beuret
Une salade, vigoureusement fatiguée, se lamentait de sa propre fadeur. Hors donc, dans un panier voisin, séjour- naient des oignons violets, des bette- raves, un fenouil, et quelques poivrons charnus… Une carotte dans le garde à manger se fanait, elle aussi seule et triste depuis un moment. Tous ces lé- gumes s’envolèrent dans la salade mé- lancolique qui ne l’était plus du tout en fait. Un rai de soleil pâle qui rentrait du jardin traversa la cuisine… (à suivre)
Et la bicyclette, direz-vous ? Elle ar- rive, d’un petit train de sénateur, qui va piano va sano. Elle se fait le Mont Ventoux, le col du Galibier, l’arrivée sur les Champs-Elisées, repart sur les pavés du Nord, croise un boxeur poids plume, un nageur médaillé olympique et un paisible rouleur de chemins campagnards. Retour à la case salade, fraiche et bien croquante. Voilà l’his- toire. Vous suivez ?
En partenariat avec le Foyer Rural de Macornay.
Sport, moi jamais.
Lecture spectacle. Samedi 23 mars à 19h30, salle de l’Atelier de l’Exil.
Tarifs : 6€ , 15€ pour les 3 soirs
Semaine de la francophonie et de la langue française 2024.
Lecture, théâtre, combats, chansons, musique et apéro.
Françoise Bénéjam, Mattéo Duluc, Théodora Stasinopoulou, Michel Beuret.
Mise en espace d’extraits de pièces de Elodie Menant, Joël Jouanneau, Vincent Farasse.
L’intimité de quelques grands champions, Usain Bolt, Rafael Nadal ou Laure Manaudou, mais aussi celle de leur entourage, famille, pour découvrir ce qui les motive et leur permet de « voler ».
Egalement la vie d’une athlète plus anonyme – et fictive, Julie Linard – mais qui est également une championne, même si elle est moins médiatique et ne remporte pas de titres ; le sport ouvrier, etc…
Quel est notre rapport au sport ? En confrontant notre propre perception avec celle de ces athlètes hors normes, nous mesurons ce qui fait leur force : un mental extraordinaire au service d’une volonté de fer qui leur fait supporter un entraînement inhumain, avec une obsession : gagner !
En garde !
Soirée lecture et escrime. Vendredi 22 mars à 19h30, salle de l’Atelier de l’Exil.
Tarifs : 6€ , 15€ pour les 3 soirs
Semaine de la francophonie et de la langue française 2024.
Lecture, théâtre, combats, chansons, musique et apéro.
Françoise Bénéjam, Matéo Duluc, Théodora Stasinopoulou, Michel Beuret.
Textes : Alexandre Dumas, Maupassant, Arturo Pérez-Reverte, Michel Zévaco.
Le sexisme : « Elles se mirent en garde au milieu d’une rumeur galante et de plaisanteries chuchotées. Un aimable sourire s’était fixé sur les lèvres de juges qui approuvaient les coups par un petit bravo ».
L’art : « Notre art tombe en désuétude, madame. Les combats à l’arme blanche se font rares, et puis le pistolet est d’un maniement plus facile et il n’exige pas une discipline aussi rigoureuse. L’escrime est devenu un passe-temps frivole. Maintenant on l’appelle sport ! Comme s’il s’agissait de faire de la gymnastique en maillot ! ».
L’épopée : « Au même instant son épée brilla à sa main, et il fondit sur son adversaire. Aussi les deux fers se trouvèrent-ils engagés jusqu’à la garde; ce fut son adversaire qui fit un pas de retraite ».