Chat Botté et autres bestioles

Le stage d’été, du 15 au 27 juillet. Tarif : 100 + 15€.
Bulletin d’inscription : télécharger le PDF

Danse, théâtre et musique. À partir de 8 ans et jusqu’à… au moins. Des enfants, des ados, des plus grands, tous ensemble pour faire une grande brochette de participants et fabriquer un spectacle joyeux et beau.
La danse avec Elodie Guichard (pas de pointe, ni de lac des cygnes), la musique et les chansons avec Michel Beuret (si on est déjà instrumentiste, on peut apporter son instrument), le théâtre avec Françoise Bénéjam (pas d’inquiétude pour l’apprentissage du texte, il se fera avec un répétiteur expérimenté.

Chat Botté et autres bestioles

Les 26 et 27 juillet à 19h. Grande salle du Boeuf sur le toit. Entrée 4 et 7€.
Spectacle de fin de stage, d’après Charles Perrault et La Fontaine.
Le conte du Chat Botté actualisé, ponctué de quelques intermèdes de fables de La Fontaine ; du théâtre dans le théâtre ! II y en aura pour tous les âges.
Un chat audacieux, une vraie princesse, une grand-grand mère issue du KGB, un roi un peu benêt, un méchant ogre et une mère ogresse, une sale petite bande d’ogrions et d’ogrionnes, et toute une ménagerie de grenouilles, de renards et corbeaux, de rats et souris envahiront le plateau.

Rencontres aventureuses

Lectures musicales en déambulation
dimanche 1er juin à 16h30 dans les jardins de Vaux-sous-Bornay.
Entrée libre. Avec Françoise Bénéjam et Michel Beuret.

Il avait débarqué alors que j’étais en train de … , il tambourinait sur la porte, sa jaguar était en panne. Il aurait du continuer à pied !
Elle avait répondu à une petite annonce, une offre d’emploi ; ils auraient mieux fait de se débrouiller tout seuls.
C’était l’ami d’un saint homme, il dîna chez lui, avant carême, et rencontra fortuitement sa servante, et je naquis !
Je cueillais des trompettes de la mort dans un bois quand elle survint !
Un jour enfin, je partis pour Vesoul !

Tout un programme de rencontres aussi étranges qu’insolites, inattendues et plutôt drôles.
Un programme de chansons aussi, et l’on pourra chanter : Il était une oie, Une petite oie, Qui mettait à son étalage, Les fruits verts de ses seize ans.

Sourions, c’est le printemps !
Avec le Foyer Rural de Macornay

Comme un œuf de piano dans la cervelle d’une poule

Lundi 19 mai à 19h. Entrée libre.

Présentation des ateliers hebdomadaires de théâtre.
Textes de Pierre-Henri Cami.
Avec Clémentine, Emilie, Erwan, Fernand, Jeanne, Joseph, Nathan et Valentine mis en scène par Françoise Bénéjam.

Il était petit et rond avec dans l’oeil une malice d’enfant en train de préparer une grosse bêtise, il voulait être toréador, on l’en dissuada. Il voulut être comédien, on lui donna de petits rôles ; l’un des premiers fut celui d’un facteur cul-de-jatte.

Pierre-Henri Cami a écrit mille et une fabulettes, petites histoires, comédies burlesques, « magnifiques contes à dormir debout » à la logique implacable, commeun oeuf de piano dans la cervelle d’une poule.

« L’optimiste est un homme qui s’abrite sous une fourchette le jour où il va pleuvoir des petits pois. »

J’entends le loup, le renard et le corbeau

Lundi 17 et mercredi 19 mars à 19h30.
Grande salle du Bœuf sur le toit. Entrées : 4 et 7€

Récital poético-théâtralo-musical et insolent  d’après Jean de La Fontaine et quelques autres : Raymond Queneau, Françoise Sagan, Pierre Perret, Jacques Roubaud, Jean Tardieu, Ann Honim, …
Musique : Michel Beuret
Mise en place : Françoise Bénéjam
Chorégraphie : Elodie Guichard
Lumières : Tristan Vuillermoz
Son : Victor Beuret.
Jeu : 45 enfants des écoles Jacques Prévert et Jean-Jacques Rousseau. 

De grenouille en corbeau, de rat en chat, de loup en corbeau, d’agneau en flageolets, de ru en ruisseau, en rivière, en torrent, le flot des fables caracole. Moralité ? Il n’y a pas de moralité, ni de maure alité. Essayons de conter la fable avec succès.

Lorsque tu vois un chat, de sa patte légère.
Laver son nez, lisser son poil si fin,
Bien fraternellement embrasse ce félin.
Moralité : S’il se nettoie, c’est donc ton frère.

Meurtre de la bûche glacée.

Vendredi 20 décembre à 19h30,  samedi 21 et dimanche 22 à 17h.
Crimes de Noël saison 14. Entrée : 10 et 12 €. Réservation obligatoire.
Tea-time, friandises et frissons assurés. Création de l’Atelier de l’Exil.

Une fois encore, en guise de cadeaux, le père Noël, cruel et cynique, déverse sa hotte de forfaits et de crimes.. Une fois encore, un cadavre dort son dernier sommeil sous le sapin, une fois encore le traditionnel pudding a des relents d’arsenic.

Comédie policière, suspense ou meurtres en chambres closes, tel est le menu de ce Tea Time de Noël. Muffins et douceurs sont assorties aux drames contés.

« Un silence mortel sembla tomber sur le château. Personne ne riait. Personne ne plaisantait. Aucun chien n’aboyait. Nul oiseau ne chantait. Deux jours avant Noël, le gel saisit le pays dans un étau de fer. Les champs durcirent, le ciel devint d’un gris plombé ; et, sous les nuages d’un jaune verdâtre, les collines parurent noires.
La veille de Noël arriva ».

« Devant elle, au milieu de l’entrée de la maison, gisait à plat ventre le corps du Père Noël. Complètement immobile. Il ne respirait même pas.

Elle venait de tuer le Père Noël ».

Boule de gomme et Père Noël

Samedi 7 décembre à 14h30. Entrée : 6 et 4,50€.
Du 5 au 13 décembre, séances scolaires à la demande. 4,50€ par élèves, gratuit pour les accompagnants.
Théâtre jeune public. Création de l’Atelier de l’Exil.

Le père Noël est quand même un drôle de farceur. Il est tellement étourdi et fantasque que rien ne se passe comme il veut cette nuit du 24 décembre. Depuis le début, tout dérape : il oublie de déposer un cadeau resté au fond de son sac, il met le pied dans un piège à loup, il perd son téléphone… Décidément, cette nuit de Noël n’est pas de tout repos. Ce désordre l’inquiète et le fatigue. Il songe même à démissionner et prendre sa retraite. Pendant ce temps, d’autres passent une soirée et une nuit plus calmes : les vaches de la ferme des Pâquerettes par exemple, ou le chat Perlimpinpin-sur-son-coussin.

Le spectacle comporte deux versions, il est donc adaptable aux petits, aux moyens et aux grands !

Spectacle musical pour enfants de 3-10 ans avec théâtre, puppets et images animées. 

Durée : 40 ou 50mn.

 

 

 

 

Tout peut arriver

Jeudi 7 novembre à 19h30.
Projection du film Tout peut arriver. Hommage à Gilbert Garcin.
Rencontre avec le réalisateur Ralf Kämpfe.
Partenariat avec Viens voir#4. Entrée : 5 €

Tout commence l’été 1995, lorsque Gilbert Garcin, alors jeune retraité qui a tout bonnement envie d’une seconde vie, se décide à se lancer dans la photographie et participe pour ce faire à des stages aux Rencontres d’Arles. Il y pratique le photomontage, qui sera sa source d’inspiration première. Depuis lors, il a imaginé à partir de sa propre silhouette un personnage universel dont il emprunte au départ la défroque à Tati. La figure de Gilbert Garcin se bâtit comme une incarnation ambiguë de lui-même à travers laquelle il interprète en acteur des situations mises en scène, faussement burlesques, qu’il qualifie de « petites philosophies » à la manière du grand Hitchcock.

Le charme opère car l’artiste nous parle d’évidences qui nous concernent tous : celle de la vie qui s’écoule, du temps qui fuit, de la ténacité qu’il faut pour continuer… Ainsi, Gilbert Garcin rappelle en images et à l’aide de titres évocateurs qu’il est préférable de « faire de son mieux » et de « connaître ses limites » car au fond on ne fait que « rejouer de vieux airs connus », ceux de « Sisyphe » ou d’« Atlas ».             Christine Ollier

Ralf Kämpfe : Etudes à l’Université Paris VIII Saint Denis. Réalisateur/ concepteur pour CANAL + et ARTE.

Viens voir #4, événement porté par l’association le Ô des mots, donne à découvrir des artistes : auteurs, graphistes, poètes, plasticiens, musiciens, éditeurs et micro-éditeurs pour qui les images, les mots et la poésie sont intimement mêlés.

NANA, la mouche d’or

Jeudi 17 octobre à 19h30.
Seul en scène librement adapté de l’œuvre d’Émile Zola.
Conception, mise en scène et interprétation de Carole Guittat.
Compagnie de théâtre nivernaise Place 84

Nana est la fille de Gervaise et de Coupeau, la célèbre famille des Rougon-Macquart. Descendante de la lignée fatale, elle est une « lorette », une paysanne qui gagne les hautes sphères de la société par son magnétisme incontrôlable. Les hommes s’y perdent, les femmes la jalousent.

« Une mouche couleur de soleil, envolée de l’ordure, qui, bourdonnante, dansante, jetant un éclat de pierreries, empoisonnait les hommes rien qu’à se poser sur eux, dans les palais où elle entrait par les fenêtres. »

Plongez dans ce roman emblématique et venez le (re)découvrir dans une version contemporaine.

Entrée : 10 et 12€

 

 

 

 

BLAU

Jeudi 26 septembre à 19h30 par la Cie Ralba.
Mise en scène/chorégraphie/jeu Aurore Jeantet – Madeleine Ré – Theodora Stasinopoulou. Texte écrit d’après La condition ouvrière de Simone Weil, en étroite collaboration avec toute l’équipe

Inspirées par les gestuelles et mélodies des milieux ouvriers du début du XXe siècle, BLAU est un spectacle qui ausculte le quotidien, les paysages, le rythme de vie des travailleuses ouvrières de cette époque. Notre spectacle est une écriture de plateau, d’après le texte La condition ouvrière de Simone Weil ainsi qu’à partir de témoignages d’archives, de récits de lutte ouvrière et de chants occitans. De témoignage en témoignage, nous découvrons le quotidien de ces femmes, leur rapport au travail, au mouvement et à la musique.

Nous sommes allées à la découverte du milieu ouvrier Cévènole contemporain de la première révolution industrielle qui se constituait essentiellement de soieries pour qui le chant était une nécessité quotidienne face à un rythme de travail pénible et incessant. Cette création explore donc cette dualité entre la pénibilité, l’enfermement des gestes du quotidien et l’élan de liberté porté inlassablement par la voix.

Au plateau, un looper, trois tabourets, du fil font apparaître, au moyen de chants polyphoniques à trois voix et de boucles chorégraphiques qui se superposent, un décor d’usine d’une époque suspendue. Trois figures se dessinent, dansent, et donnent voix à ces femmes qui vivent puis luttent pour un quotidien meilleur.

Entrée : 10 et 12€

 

Mousquetaires & Cuisinières

Les 3 mousquetaires et 4 cuisinières 
Les 25 et 26 juillet à 19h, grande salle du Bœuf sur le toit.
Entrée : 4€ et 8€

Les trois mousquetaires, d’après Alexandre Dumas.
Les cuisinières, d’après Carlo Goldoni.

Trois mousquetaires qui étaient quatre : Athos, Porthos, Aramis et d’Artagnan. Les voilà encore une fois représentés au théâtre, ils courent, ils bataillent, ferraillent, galopent et sauvent la réputation de la Reine.

Quant’aux cuisinières, elles arrivent de Venise où le dernier jour du Carnaval un mitron siffleur, deux vieux coquins, une femme jalouse, un mari coureur de jupons et Quatre cuisinières fort-en-gueule se croisent en un ballet facétieux.

Des enfants et des ados incarnent les personnages, avec ingénuité et fantaisie. On se bat, on s’embrasse, on rit, on danse et on chante. « Tous pour un et un pour tous », voilà la loi, sur le plateau comme dans la vie ! »

Adaptation et mise en scène : Françoise Bénéjam
Musique : Michel Beuret
Chorégraphie : Elodie Guichard
Lumières et technique : Tristan Vuillermoz
Avec tous les participants du stage de réalisation de Juillet.