
Atelier de l’Exil, compagnie de théâtre, musique et danse basée à Lons-le-Saunier dans le Jura. Animée par Françoise Bénéjam et Michel Beuret.
Programme 09-12 2023
Vue sur le parc
Samedi 30 septembre à 19h30
Mets en bouche
Jeudi 19 et vendredi 20 octobre à 19h30
Stage de réalisation théâtre et musique
Du 17 au 21 avril de 14h à 17h30.
C’est assez bien d’être fou
Jeudi 2 novembre à 19h30
Rencontre avec Didier Da Silva
Jeudi 16 novembre à 19h30
Rencontre avec Benoît Séverac
Jeudi 23 novembre à 19h30
Le sac à malices de Madame Alice !
Jeudi 7 et vendredi 8 décembre
Un vrai Noël à l’ancienne
Jeudi 21 et vendredi 22 à 19h et samedi 23 décembre à 17h
Adhésion à l’association Atelier de l’Exil : télécharger le pdf
Le sac à malices de Madame Alice !
Spectacle jeune public.
Séance pour scolaire : à la demande jeudi 7 et vendredi 8 décembre
Avec Françoise Bénéjam et Michel Beuret
Elle revient, madame Alice, et dans son grand sac à malices, des histoires pour les petits et les plus grands. Et aussi de drôles de petits personnages qui jaillissent d’on ne sait où, pour faire on ne sait quoi. Peut-être pour préparer l’arbre de Noël, tout simplement, ou les petits gâteaux, ou des surprises, ou inventer de nouvelles histoires … comment savoir ?
Madame Alice joue une version pour les petits, les 3-6 ans, mais elle a aussi une version pour les plus grands, les à partir de 7 ans, jusqu’à 10 ans et bien au-delà, pour les rêveurs, les éternels enfants, les amoureux de Noël, les mordus des guirlandes, les accros des boules de sapin et des clochettes tintinnabulantes.
Madame Alice ne raconte jamais seule. L’accompagnent Gustave le Tomte qui vient du froid, moitié arbre, moitié feuille – prononcer Goustaph sinon il perd ses feuilles; il a quitté sa Scandinavie natale pour quelque temps. Il y a aussi Mimile le musicien. Celui-là joue avec de drôles de machines à sons, à bruits. Il fait sonner des horloges invisibles, passer des trains, s’envoler des oiseaux et même jouer des pianos. Et ces trois compères racontent, jouent, chantent, font apparaître et disparaître tout un monde dé-li-cieux.
45mn à 1heure de contes, d’histoires, de chansons de Noël.
Maternelles et écoles primaires …
Un vrai Noël à l’ancienne.
Tea Time, crime de Noël : Un vrai Noël à l’ancienne
Jeudi 21, vendredi 22 à 19het samedi 23 décembre à 17h.
Traditionnel spectacle de Noël pour adultes, servi avec quelques crimes, muffins et mince pies. Entrée : 10€ et 8€.
Avec Françoise Bénéjam et Michel Beuret
« – J’espère que notre fête de Noël vous plaira, mon- sieur Poirot. Nous serons en famille, vous savez. Ma petite-fille, mon petit-fils et un camarade à lui, et puis ma petite-nièce Bridget, Diana, une cousine, et David Welwyn, un vieil ami. Une soirée entre nous, donc. Mais Edwina Morecombe m’a affirmé que c’est cela que vous vouliez voir : un Noël à l’ancienne. – C’est bien cela, un vrai Noël anglais à l’ancienne. -Eh bien, chez nous, vous serez servi ! »
Dix convives, sans compter le petit personnel ! Autant de possibilités de crimes, d’empoison- nements, de coups de révolver, de glissades malencontreuses sur une plaque de verglas, de machinations diaboliques… Que se passe-t-il entre la dinde aux marrons et le norman hole (glass of spirits between courses to aid digestion) ?
Il est préférable de réserver ses places pour ces dangereuses soirées.
Benoît Séverac
Jeudi 23 novembre à 19h30. Entrée libre.
Rencontre avec un écrivain
lecture d’extraits du livre Les sœurs Lakotas et entretien avec l’auteur. Avec un groupe de jeunes lecteurs et « intervieweurs » du lycée de Montciel.
Trois filles dans une vieille Dodge en route pour la Californie. Véritable road story amérindien. Elles sont en cavale. Elles sont sœurs, elles ont quitté la réserve de Pine Ridge, dans le Dakota du sud, à la tombée du soir, fuyant les services sociaux qui s’apprêtaient à les séparer.
La découverte et l’exploration du livre sera multiple : lecture par des jeunes étudiants en train d’apprendre le français et de plonger dans la littérature française, exploration des différents propos du roman : dé- couverte du peuple des Lakotas qui malgré des affirmations généra- listes ne sont pas des Sioux, situations diverses des Native American, géographie physique des états du centre des States, etc. Et puis, il y a la fiction : la cavale des trois sœurs, leur fuite, leurs rencontres, leurs préjugés et leurs apprentissages.
Benoit Séverac a grandi au pied des Pyrénées. Il a été guitariste-chan- teur, comédien, ouvrier saisonnier agricole, gardien de brebis sur le Larzac, restaurateur de monuments funéraires, vendeur de produits régionaux de luxe, professeur de judo, photographe dans l’armée de l’air, serveur en Angleterre, clarinettiste dans un big-bang de jazz puis cofondateurs d’une fanfare rock-latino-jazz, diplômé du Wine and Spirit Education Trust de Londres, il a enseigné l’anglais à l’école vétérinaire de Toulouse, ainsi qu’aux étudiants du Diplôme national d’œnologie de Toulouse. Et maintenant… il publie des romans noirs et policiers pour les adultes ainsi que pour les adolescents. Certains ont été traduits aux États-Unis ou adaptés au théâtre. Tous ont été primés.
Dans le cadre des Petites Fugues, festival littéraire organisé par l’Agence Livre & Lecture Bourgogne-Franche-Comté..
Didier Da Silva
Jeudi 16 novembre à 19h30. Entrée libre.
Rencontre avec un écrivain
lecture musicale d’extraits du livre Le Dormeur (Éditions Marest), et entretien avec l’auteur.
– Où étiez-vous pendant l’été 74 ? demande l’auteur. Lui-même avait un an. Mais l’important se passe sur le « plateau de Bouzèdes, entre le Gard et la Lozère, où un cinéaste de trente-et-un ans nommé Pascal Aubier s’apprête à mettre en boîte un film de huit minutes et demie en une seule prise acrobatique ».
Un jour, Didier Da Silva a découvert ce court métrage de Pascal Aubier intitulé Le Dormeur et adapté de Rimbaud. Subjugué par la beauté du film, Da Silva décide d’enquêter et part à la rencontre du réalisateur. Cinéaste quelque peu oublié, Aubier a été assistant de Godard, auteur de trois longs métrages et d’une quarantaine de courts métrages, no- tamment ce Dormeur. Ce film est le premier à donner un emploi ar- tistique à la Louma, un dispositif de caméra spectaculaire qui permet de longs plans-séquences. Son usage impressionnera tellement que Steven Spielberg, notamment, s’en servira à son tour.
L’auteur tombe amoureux de ce film, et, dans une écriture passion- née, plonge dans une exploration du personnage de Pascal Aubier, dans l’époque. Différents événements contemporains sont mis en perspective. Biographie, investigation, mise en abîme et en espace, également une invitation aux lecteurs à s’interroger sur ce qu’ils fai- saient tous, ce fameux été 1974. « Le temps se condense, parfois, se distille de rester enfermé dans des fûts de mémoire, avant d’être récolté dans ce petit livre ».
Dans le cadre des Petites Fugues, festival littéraire organisé par l’Agence Livre & Lecture Bourgogne-Franche-Comté.
C’est assez bien d’être fou
Projection du film d’Antoine Page, salle de l’Atelier de l’Exil
version longue 5€ : Jeudi 2 novembre à 19h30 suivie d’une rencontre et d’un échange avec le réalisateur
version courte 3€ : vendredi 3 novembre à 15h ; samedi 4 novembre à 15h et 17h30 ; dimanche 5 novembre à 11h et 17h
Dans la cadre du festival « Viens voir #3 » .
Le film C’est assez bien d’être fou est l’histoire d’un voyage à travers la Russie en passant par le Kazakhstan pour arriver jusqu’aux confins de la Sibérie. Mêlant dessins et vidéos, Antoine Page et le graffeur Zoo Project, Bilal Bereni, racontent leur périple à deux voix, entre road-movie et conte documentaire.
« J’ai rencontré Bilal quand il avait 18 ans. À l’époque il peignait dans le quartier de Belleville des fresques gigantesques… Puis il a entendu parler du Printemps arabe aux infos, ça l’a intéressé, il a eu envie de se confronter au réel. Sans avoir de projet au départ, il s’est rendu en Tunisie et a expérimenté plusieurs choses dont deux installations au camp de Choucha. Travailler avec Bilal était génial, c’était concret, enthousiasmant, il n’y avait pas de limites aux idées. Ça a été quatre ans de collaboration en continu ».
Le street artiste et regretté Zoo Project, Bilal Berreni de son vrai nom, a trouvé la mort dans des conditions dramatiques très peu de temps après le tournage de ce film, assassiné à Détroit aux Etats-Unis à l’âge de 23 ans.
Antoine Page est réalisateur. Son projet de maison de production/association La maison du directeur voit le jour en 2011, ses maîtres mots sont liberté et indépendance : « L’indépendance est avant tout une exigence morale autant qu’une nécessité créatrice ».
Antoine Page a d’abord étudié l’histoire de l’Art avant de s’engager dans des études cinématographiques à la Sorbonne. Un de ses premiers projets voit le jour aux côtés du Cirque Plume, une compagnie qu’il retrouvera plus tard pour tourner cette fois un long documentaire.
Film imaginé à quatre mains et deux cerveaux par Antoine Page et son ami Bilal Berreni, C’est assez bien d’être fou est le tout premier projet initié par La maison du directeur. Comme le dit Antoine Page, c’est un film qui met en avant le « caractère vital des choses inutiles » et les projets censément les plus fous s’avèrent bien souvent être les plus marquants.
Stage de réalisation
Du 23 au 27 octobre de 14h à 17h30.
Stage Théâtre et Musique
avec Françoise Bénéjam et Michel Beuret
pour enfants et ados, à partir de 9 ans.
Tarif : 70€ + adhésion à l’Atelier de l’Exil : 15€
Présentation au public le vendredi 27 octobre à 18h30
Bulletin d’inscription : télécharger le pdf
Les pratiques artistiques comme épanouissement, découverte de soi.
Objectifs : se détendre, être réceptif, réactif, vaincre ses inhibitions, apprendre, et, et, et …se faire plaisir.
Libérateur pour les plus timides, l’exercice des pratiques artistiques diminue progressivement les inhibitions, permet de s’affirmer. De situations en personnages, d’improvisations collectives en interprétation individuelle, les participants osent et acceptent le regard des autres. La timidité s’estompe au bénéfice du plaisir du jeu. Pas ou très peu d’apprentissage par cœur, ce n’est pas l’objet d’un stage de 5 jours.
Mets en bouche
Jeudi 19 et vendredi 20 octobre à 19h30.
Conception et réalisation de Lionel Prével.
Avec Lionel Prével, accompagné de Françoise Bénéjam et Michel Beuret. Lumière et régie : Tristan Vuillermoz. Entrée : 10€ et 8 €
Un spectacle autour de la gourmandise et du goût, des histoires de tables, de fêtes où se côtoient cuisines du passé et du présent, des récits de bouche et de fourchettes. Et des chansons aussi.
Le menu de la soirée offre un assortiment de textes mis en théâtre et musique, servis par deux comédiens-chanteurs ( autrefois chanteurs et musiciens accompagnaient les repas).
Il y aura certainement quelques couacs pendant le service, il est pos- sible que poulets et volailles s’insurgent.
Une mise en forme théâtrale drôle et bigarrée.
Un choix d’auteurs éclectique : Brillat-Savarin, Rabelais, E. Rostand… et quelques autres…
Et pour finir : A l’entrée de la salle des agapes, un plat où les spec- tateurs arrivants auront déposé une recette de cuisine propre qu’ils apprécient… On pourra piocher dans ce plat à la fin du spectacle… et repartir ainsi avec une autre recette surprise : La confiture de nouille, Le veau aux carottes de Tante Franquette, Les petits frangins de Pi- galle et leurs dames en soufflé,… et le spectacle continuera de vivre à la maison.
« Qui dit truffe, prononce un grand mot qui réveille des souvenirs érotiques et gourmands chez le sexe portant jupes, et des souvenirs gourmands et érotiques chez le sexe portant barbe ».
Vue sur le parc
Samedi 30 septembre à 19h30
Comédie de Christine Atienza
Mise en scène : Stéphane Dausse. Avec : Sophie Rambeau, Aurélia de Roubaix, Karine Hervieux Causse, Nicolas Kandel et Stéphane Dausse.
Lumière : Tristan Vuillermoz. Entrée : 10€ et 8 €
Comédie de boulevard mêlant psychanalyse et adultère avec humour et dérision.
« Vue sur le parc est une pièce de boulevard plus fine et riche qu’il n’y parait, écrite dans les règles de l’art inhérentes à ce genre théâtral. Distraire, faire rire ou simplement sourire en rappelant au spectateur que la situation bien que comique lorsqu’elle est vécue par les per- sonnages de la pièce peut devenir plus amère, voire plus dramatique, lorsqu’on est parfois amené à les vivre soi-même, étant projeté dans un tourbillon semblable. Bref, même sous une allure légère se cache toujours un réel plus quotidien. (…)
J’ai déjà monté avec cette troupe du Obaldia, du Tchekhov, puis Les chutes du Zambèse de Daniel Soulier, Carnage de Yasmina Reza, Huis-clos de JP Sartre, et cette fois je vous propose cette comédie légère revisitée de Christine Atienza qui, j’en suis sûr, saura vous sé- duire et distraire ». Stéphane Dausse.
Atelier de l’Exil, compagnie de théâtre, musique et danse basée à Lons-le-Saunier dans le Jura. Animée par Françoise Bénéjam et Michel Beuret.
Programme 04-07 2023
Stage de réalisation théâtre et musique
Du 17 au 21 avril de 14h à 17h30.
Rencontre avec Gilles LAMBERT
Jeudi 27 avril à 19h30
Krash (extraits)
Lundi 15 mai à 18h30
De Nosfératu à Belle-Poulette
Lecture musicale dans les jardins de Macornay dimanche 4 juin à 16h30
Le grand stage de juillet
Du 17 au 28 juillet
Le tour du monde en 80 jours et autres voyages extraordinaires
Spectacle les 27 et 28 juillet à 19h
L’oeuf ou la poule ? Bestiaire
« l’Été culturel »